Trois séjours professionnels en Guinée et un séjour amical et festif en Côte d’Ivoire.
Ces deux pays auront procuré un véritable dépaysement et provoqué une certaine révolution culturelle. Loin de la France, nation malgré ses difficultés riche de moyens accumulés depuis plusieurs siècles, ces deux pays m’ont permis de rencontrer des niveaux de vie, des modes de vie complètement différents. Cette parcelle du continent africain est riche sur le plan humain avec des personnes conviviales pour la plupart. Sous un climat chaud et humide, avec une géologie spécifique de sols de terre rouge, jaune, ocre, des étendues forestières, parfois plus pauvres en végétation, la proximité de l’océan nourricier, on ne peut rester indifférent.
Une activité permanente dans les agglomérations donne une impression de grouillement dans les rues, les échoppes, aux carrefours. Et puis une autre impression plus de lenteur dans les villages ou petites agglomérations. Les rythmes sont différents qu’en Europe, la population s’adaptant à ces contraintes géographiques et climatiques. Plus qu’ailleurs, la vie semble à l’exterieur des logements.
Pour un photographe, la richesse des paysages, la luminosité si particulière, les couleurs dans tous les domaines – marchés, rues, vêtements, paysages- offrent des posibilités énormes et aiguisent la curiosité. Même si l’atmosphère souvent étouffante laisse beaucoup de moiteur, une brume de chaleur filtre le soleil et apporte une autre perception pour la photographie.
Et puis si dans le monde occidental, on parle de pays, il faut en Afrique tenir compte aussi des nombreuses ethnies qui constituent une des bases de l’histoire millénaire du continent et participent aux discussions, différences pour lesquelles l’européen ne peut qu’être curieux.
Il ne faut pas oublier que l’humanité actuelle est née il y a plus de 100 000 ans sur le continent africain dan sa partie est. Tout est parti des Homo Sapiens.
Référence : Yuval Noah Harari, Sapiens.
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